4 étapes pour un
réensauvagement
Sauvage
Le mot français sauvage est d’origine latine. En latin, le mot silva, qui veut dire « forêt » a formé l’adjectif silvaticus, « qui vit dans les bois ».
Le mot s’est déformé en salvaticus, ce qui a donné salvage en ancien français, lui-même devenu sauvage.
Il était une fois la forêt
Création 2021
Permiere version
Lecture en solo par Sylain Chiarelli
L’ouvrage de Stéphane Durand m’a interpellé à plus d’un titre et, pour dire ce qui m’a incité à me lancer dans une lecture à voix haute de son texte, je mettrai en avant trois raisons :
– amoureux des mots et de la langue française, j’ai été séduit par la poésie de M. Durand.
– aussi les sujets de la nature, de la forêt et de sa biodiversité me touchent personnellement, je vis en milieu rural et j’ai passé mon enfance à jouer dans les arbres.
– enfin, même si ce texte est celui d’un scientifique, il reste néanmoins accessible à tous.
Sylvain Chiarelli
Deuxième version
Jean Waché, contrebassite, rejoint Sylvain Chiarelli sur le projet.
Il était une fois la forêt devient un duo voix et contrebasse.
Auprès de mon arbre
Création 2024
Auprès de mon arbre
Le spectacle
Extrait
« Ici, à part rêver par la fenêtre ou au sommet de son arbre, toujours seule… il ne se passait pas grand-chose… Il lui fallait de l’action, et là-bas dans cette forêt, il semblait se passer des choses merveilleuses, merveilleusement secrètes… Et, il y avait cet arbre !
Immense !… Au sommet duquel elle voulait absolument grimper.
C’était décidé, elle ira dans la forêt. Samedi. Jour de fête au village, tout le monde sera occupé, on ne fera pas attention à son absence… »
S’ensauvager avec Arthur Rimbaud
Création 2024
La forêt danse
Création 2025
Note d’intention
L’émerveillement comme condition au changement
Les auteurs / Les textes
Le point de vue des artistes
Le jeu
Marion Sancellier
La musique
Jean Waché
La scénographie
Alexandre Doizenet
La chorégraphie
Aude Bertrand
Directeur artistique, metteur en scène, comédien, animateur théâtre, auteur. Formateur en communication.
Passionné de poésie et de théâtre, Sylvain débute sa carrière en même temps en théâtre de rue et au théâtre classique avec Michel Humbert. Il se forme également au Théâtre Dijon Bourgogne à Dijon.
En 2000, il crée la Cie Préface et y occupe les rôles de metteur en scène, formateur et auteur.
Viens en 2004, le voyage à Lyon avec une formation longue en danse contemporaine au Théâtre du Mouvement.
En 2006, il s’installe au Maroc où il animera diverses formations à l’université de Casablanca et pour des instituts français.
Depuis son retour en 2009, il a remis toute son énergie au sein de la compagnie Préface où il développe également du théâtre de patrimoine.
En 2018, il devient également formateur en communication. (certifié Fédération Française de la Formation Professionnelle).
Jean Waché est diplômé d’une licence de musicologie et de deux fins de conservatoire enDiplômé d’une licence de musicologie et de deux fins de conservatoire en jazz et classique aux conservatoires de Dijon et Chalon sur Saône.
Les projets qu’il accompagne sont très variés, allant du jazz au folklore cubain en passant par la chanson française, l’orchestre symphonique ou encore les musiques improvisées et les musiques du monde.
Sa collaboration avec le théâtre est de longue date, il l’a d’ailleurs pratiqué en amateur.
Il collabore avec plusieurs compagnies de théâtre avant de rejoindre la Compagnie Préface en 2021 dans la lecture musicale «Il était une fois la forêt», puis le spectacle «Le poulpe, moi et les autres».
Marion Sancellier
Co-directrice artistique, comédienne, formatrice
Après une formation au Conservatoire de Dijon avec Ewa Lewinson et différents ateliers au Théâtre Dijon Bourgogne, Marion joue avec plusieurs compagnies puis rencontre la Compagnie Préface avec qui elle travaille depuis plus de 10 ans autour de la poésie, du Théâtre du Sens et du Sensible, autant sur scène que dans des lieux de patrimoine.
Elle développe un travail autour du mouvement à partir de bases de danses contemporaines.
Elle a pu exercer et enrichir son expérience aussi à l’étranger, au Maroc avec la Compagnie Préface et également à Malte, en Italie, en Allemagne avec Björn Potulski, pour qui elle joue en allemand et dirige des étudiants.
Marion joue, danse, chante et transmets l’art du comédien avec différents ateliers en milieu scolaire et amateur.
Alexandre Doizenet
Diplômé de l’Ecole des Beaux Arts de Besançon, DNSEP Arts Intermédia, Alexandre travaille principalement sur les relations entre le son et l’image.
Musicien de formation, il est membre du groupe TOURNELUNE (cabaret rock) depuis 2001 et propose depuis 2012 plusieurs spectacles solo.
Depuis 2005, Alexandre Doizenet est régisseur Audiovisuel au Château de Faverolles, (Studios d’enregistrement et Production Vidéo).
Régisseur son pour les compagnies Inhérence de Besançon et La Migration de Dijon , Régisseur général pour Tinta’mars, les Hallebardiers et la Compagnie Préface, Alexandre s’implique dans la vie culturelle locale.
Aude Bertrand
Elle obtient le diplôme d’état de professeur de danse contemporaine au RIDC à Paris.
Puis elle est sélectionnée pour entrer dans une des écoles les plus prestigieuses-CNDC (centre national de danse contemporaine) à Angers.
Elle crée la compagnie du Ruisseau: « Itinérance », «Marmonie» jeune public, « l’ombre d’un doute », « vue d’ici », « chemin de traverse », avec de multiples projets pédagogiques envers différents publics, conférences, stages, improvisation en milieu extérieur, formation (IUFM).
Elle collabore avec différents metteur en scène pour des créations de théâtre (cie Thearto, cie Préface) et joue en tant que comédienne dans certaines pièces.
« Je crois qu’il est temps qu’on fasse une « politique de l’arbre » bien que le mot politique semble bien mal adapté »
Jean Giono
Il y a maintenant 3 années que je me suis lancé dans une quête de définition d’une « politique de l’arbre », d’abord avec le spectacle « Il était une fois la Forêt », basé sur l’ouvrage du biologiste S. Durand, puis en 2023, avec l’événement pluridisciplinaire « Auprès de mon Arbre ».
J’ai toujours été préoccupé par la réconciliation entre nature et culture, des concepts traditionnellement opposés.
C’est en découvrant la pensée du philosophe-écologue, Baptiste Morizot, qu’une voie s’est enfin ouverte. Il considère que les notions de Nature et de Culture sont des inventions humaines et n’ont donc pas de réalité propre. Notre monde est habité par le « vivant », et la vraie question n’est pas de savoir comment concilier les multitudes du vivant mais comment pouvons nous cohabiter.
Ainsi, pour instaurer une « diplomatie du vivant » et une « écologie de la réconciliation », l’émerveillement joue un rôle crucial. Il ne s’agit pas seulement d’esthétique, mais de redonner de l’importance aux choses et de provoquer le changement.
Jean Gionno a réussi ce pari en émerveillant ses lecteurs avec « L’homme qui plantait des arbres », faisant de lui l’un des premiers artistes « diplomates écologistes ». Inspiré par cette approche, j’ai créé « La Forêt Danse » en convoquant les écrits d’autres auteurs pour émerveiller et inviter au changement.
Avec une équipe d’artistes-créateurs, nous avons conçu un spectacle qui éveillera la conscience et les sensations des spectateurs. Notre objectif est de toucher leur corde sensible pour les sensibiliser à l’importance de revenir aux arbres et de créer un monde commun.
En tant qu’artiste, je crois que l’émerveillement est essentiel pour réconcilier le vivant et favoriser le changement.
Participez à un récital de poésies d’Arthur Rimbaud interprétées par Sylvain Chiarelli.
Ce récital sur le thème de la « Nature » sera entrecoupé entre chaque poème d’un temps d’échanges avec les auditeurs, afin que chacun puisse exprimer ses impressions et sentiments. Sylvain quant à lui s’exprimera sur son travail d’interprétation et pourra apporter un complément d’informations afin d’éclairer les textes.
Les poèmes : Soleil et Chair, Sensation, Ma Bohème, Le Dormeur du Val, Le Mal, Ophélie, Le Bateau Ivre, Voyelles, Bannières de Mai, Tête de Faune et Fleurs.
Où : Dans une bibliothèque, chez l’habitant (dans sa maison, en appartement ou dans son jardin), dans une cabane ou en pleine nature.
La forme : Pour une douzaine de participants pendant un goûter, un apéritif dinatoire ou encore autour d’un feu de camp.
L’homme qui plantait des arbres
Dans « L’homme qui plantait des arbres », Jean Giono nous emmène dans une fascinante épopée écologique, mettant en lumière la puissance de la volonté humaine et la capacité de la nature à se régénérer. Publié en 1953, ce court roman, aussi poétique que bouleversant, reste une œuvre intemporelle qui évoque la beauté de la nature et la force de la persévérance.
Jean Giono (1895-1970), écrivain français de renom, est né à Manosque, en Provence. Il a grandi dans un environnement rural qui a grandement influencé son écriture, en lui conférant une profonde connexion avec la nature et la terre. Également romancier, poète, essayiste et cinéaste, Giono était un homme engagé dans les questions environnementales et sociales de son époque.
« L’homme qui plantait des arbres » raconte l’histoire d’Elzéard Bouffier, un berger solitaire dont l’existence modeste cache un acte extraordinaire. Sur les hauteurs dévastées des Alpes provençales, Elzéard entreprend de reboiser les terres arides, plantant inlassablement des arbres année après année, sans attendre de récompense ni de reconnaissance. À travers cette figure emblématique, Giono nous offre une leçon intemporelle sur l’impact positif de la détermination et de la bienveillance.
Ce récit poétique est un hymne à la nature, une célébration de la patience, de l’amour pour la terre et une invitation à la réflexion sur notre propre rôle en tant qu’êtres humains dans la préservation de notre environnement. Giono nous montre que chacun de nous a le pouvoir de créer un changement significatif, même à petite échelle, et que par nos actions, nous pouvons façonner un avenir meilleur pour la planète.